Jacqueline Joyner-Kersee continue de régner en solitaire sur les épreuves combinées.

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Première femme à avoir franchi la barre mythique des 7 000 points en heptathlon, l’Américaine fait figure de référence absolue en la matière depuis… 1998 !
Jacqueline a reçue plusieurs médailles mondiales en athlétisme à la longévité exceptionnelle, et elle a su se construire, durant ses années de règne, un palmarès à la hauteur de son immense talent.

Quadruple championne du monde , dont deux fois en heptathlon, deux fois à la longueur, triple championne olympique , deux sacres en épreuves combinées.
Elle compte à son actif le titre honorifique dans l’athlétisme, et elle est ultra convoitée, de plus grande athlète femme du 21e siècle décerné par Sports Illustrated, un média américain de référence sportive.

Une immense championne que rien, pour autant, ne prédestinait pas à briller sur les pistes du monde entier. Repérée très tôt pour ses prouesses en athlétisme, la petite Jacqueline ne se contente en effet pas d’exceller sur le tartan.
Loin de là.

Douée pour le sport de manière générale, Jacqueline impressionne également par son adresse en volley et basket-ball.
Un don va lui valoir, très vite, de taper dans l’œil des responsables universitaires, alors qu’elle n’est encore qu’une lycéenne à la Lincoln High School, en Allemagne.
En 1980, Jacqueline décroche son diplôme de master, et accepte une bourse en basket-ball sur laquelle elle quitte son pays natal pour rejoindre Los Angeles. C’est là, sur le campus californien qu’elle fait la connaissance de Bob Kersee. Celui qui deviendra, quelques années plus tard, son mari et son assistant coach de l’équipe d’athlétisme.
Ce dernier user de son charisme et de son bagout, va convaincre la jeune étudiante de s’intéresser, de plus près, aux épreuves combinées, Jacqueline accepte. Le duo prend très vite ses marques et les résultats s’enchaînent.

En 1984, la néo-californienne décide de tenter sa chance aux Jeux Olympiques à Los Angeles, sur lesquels plusieurs personnalités de renommées étaient convoquées, et Jacqueline ne voulait pas rater ce rendez-vous crucial.
Retenue dans l’équipe américaine, Jacqueline entre en scène le 3 août. C’était sans compter sur une force de caractère hors norme.

Fermement décidée à ouvrir son compteur médailles, elle s’accroche et se hisse sur la deuxième marche du podium, à cinq points seulement de la gagnante, l’Australienne Glynis Nunn.
Un exploit qu’elle ne parviendra pas à réitérer à la longueur.

Qualifiée pour la finale, Jacqueline devra se satisfaire d’une cinquième place.
La revanche aura lieu deux ans plus tard. Engagée aux Goodwill Games disputés à Moscou (Russie), la vice-championne olympique surclasse la concurrence et marque l’histoire en scorant, pour la première fois, plus de 7 000 points dans les épreuves combinées.
Une performance qu’elle réitèrera le mois suivant à Houston (USA), améliorant au passage son tout nouveau record du monde de 10 points pour le porter à 7.158 points.

Le 13 août 1987, Jacqueline égale le record de saut en longueur de sa plus grande rivale qu’elle n’aura cessé de conserver son titre avec acharnement.
Dans la même année, elle s’offre un doublé doré heptathlon-longueur aux Championnats du monde de Rome avant de récidiver, l’été d’après, aux Jeux de Séoul en (Corée du sud).
Avec un total de 7. 291 points, elle conforte son statut de meilleure performeuse de tous les temps dans l’athletisme et entre, définitivement, dans la légende.

En 1991, elle se présente aux Monde de Tokyo, au Japon. Sacrée à la longueur, une blessure la contraint de renoncer à l’heptathlon.
Elle reviendra plus forte aux Jeux de Barcelone l’année suivante. Sacrée championne olympique de l’heptathlon pour la deuxième fois, une performance inédite, Jacqueline quitte l’Espagne, avec plusieurs médailles au cou, un palmarès monstrueux auquel elle ajoutera, une medaille en or dans l’ heptathlon mondial à Stuttgart en 1993 et une médaille de bronze à la longueur aux Jeux d’Atlanta en 1996.

Après treize années au plus haut niveau, la reine Jacqueline commence à s’interroger sur son avenir. Elle renoue un temps avec le basket-ball en intégrant l’équipe des Richmond Rage avant de finalement reprendre le cours de ses aventures athlétiques. Elle a alors 36 ans passés et les sorties se font de plus en plus rares.
Malgré son âge, elle s’accroche toujours en athlétisme.

Femme de défis, elle tentera de se qualifier pour une ultime campagne olympique à Sydney, en Australie, en 2000, elle obtiendra alors un échec sur lequel , elle décidera, dans la foulée, de prendre officiellement sa retraite sportive. Vingt et un ans plus tard, rien n’a changé ou presque. Elle est toujours seule en tête des bilans mondiaux d’athlétisme.

Jacqueline continue de tenir fermement à distance la concurrence, malgré les efforts qui se fournissent quotidiennement par la Suédoise Caroline Klüft et la Belge Nafissatou Thiam de récupérer son record historique, malheureusement aucune d’entre elles n’est parvient à faire vaciller son trône des épreuves combinées.

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