Gaël MONFILS, l’histoire d’un début qui a mis tout le monde d’accord

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Alors qu’il découvrait le tennis à l’âge de 4 ans, tous les signaux étaient positifs sur celui qui a vu le jour à Paris le 1ᵉʳ septembre 1986.

Gaël Sébastien MONFILS, de son vrai nom, commence sa carrière professionnelle en 2004 à l’âge de 18ans, ce, après avoir été Champion de France Junior en 2022 et Champion du monde la même catégorie en 2004. Il accumule les victoires durant cette même année, notamment en Petit Chelem à l’Open d’Australie, à Roland Garros, puis à Wimbledon. Il devient ainsi l’un des trois seuls joueurs de l’histoire à avoir accompli ce triplé dans cette catégorie, après Mark KRATZMANN en 1984 et Nicolas Pereira en 1988.

Ces exploits du fils de l’entraîneur du football Rufin MONFILS et de Sylvette CARTESSE, l’ont fait introduire avec ovation dans la cour des grands. En novembre de la même année de ses débuts en pro, Gaël séduit le public par la spontanéité de son jeu, avec des grands coups droits, un revers à deux mains et un service dévastateur pouvant dépasser les 220 Km/h. Le joueur français se démontre comme un compétiteur dans l’âme et un joueur extraverti, il bat cette même année Novak DJOKOVIC au tournoi Future de Bergame.

Révélation de l’année et première consécration

En 2005, Gaël Monfils grimpe de 200 places au classement pour entrer dans le top 50, finissant alors l’année en tant que troisième français derrière GASQUET et GROSJEAN. Il remporte cette année-là son premier titre ATP à Sopot sur terre battue. À l’issue de la saison, il reçoit le titre ATP 2005.

L’année suivante, l’actuel époux de la joueuse de tennis Ukrainienne Elina SIVITOLINA, a commencé très fort en atteignant la finale du tournoi de Doha, battu par le numéro 1 mondial Roger FEDERER. Il accumule des grosses performances jusqu’à grimper à la 23ᵉ place mondiale le 12  juin puis comme numéro 1 Français entre le 12 juin et 12 août avant de céder cette place à Richard GASQUET au terme de cette période.

Gaël, la Confirmation

S’il a mis tout le monde d’accord lors de ses trois premières années, le futur prodige de Paris a confirmé cet optimisme. Aujourd’hui, MONFILS c’est 12 titres en 22 finals joués en Professionnel. Ses meilleurs résultats en Grand Chelem sont deux demi-finales disputées à Roland Garros en 2008 et à l’U.S Open en 2016. Il a atteint la 6ᵉ place mondiale en novembre 2016. Membre de l’équipe de France de Davies, il a atteint à deux reprises la finale de cette compétition en 2012 et 2014.

Reconnu pour ses qualités athlétiques, mais aussi comme l’un des meilleurs défenseurs du circuit, réputé pour son côté créatif et spectaculaire avec la puissance de sa main droite et ses revers à deux mains, l’épopée du Fils de l’Hexagone, de 37 ans et 1,93 de taille, semble encore avoir des beaux jours devant elle, à l’image de son dernier sacre en BNP Paribas Nordic Open de Stockolm le 10 octobre dernier.

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Daniel Ludweme
Journaliste, Communiquant Digital, Slameur Evénementiel

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